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La peur du rejet est un sentiment que nous avons tous éprouvé. Bien qu’il soit naturel de ressentir cette peur, elle peut constituer un obstacle majeur à l’établissement de nouvelles relations, notamment romantiques. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi ce bel homme que vous avez repéré lors d’une soirée a choisi de ne pas vous aborder, malgré des signes évidents d’intérêt ?

La situation a pu se dérouler plus ou moins comme suit :

Vous êtes à l’anniversaire d’une personne que vous ne connaissez pas beaucoup. Certes, vous n’étiez pas sûr de devoir y assister, mais quelques amis vous ont convaincu que c’était une bonne idée. Vous êtes maintenant en train de siroter tranquillement une boisson fraîche tandis que les amis qui vous ont persuadé de venir ont disparu quelque part dans la foule.

Votre attention est captée par un jeune homme séduisant qui semble vous dévorer des yeux. Vous vous surprenez à souhaiter qu’il franchisse la distance et engage la conversation. Son regard croise à nouveau le vôtre et son sourire radieux vous charme instantanément.

Lorsqu’il esquisse un sourire, vous remarquez que son charme naturel semble se décupler. Vous lui renvoyez un sourire complice, espérant que le hasard ou un intermédiaire fera les présentations.

Vous choisissez de continuer la soirée en échangeant avec d’autres convives familiers. Mais vous notez que son sourire vous poursuit et, en s’éloignant, il vous adresse un regard prolongé et intense. Une pointe de frustration commence à naître en vous, vous interrogeant : « Pourquoi n’a-t-il pas fait le premier pas ? ».

Si les hommes n’essaient pas de nouer des liens avec vous,
vous pourriez commencer à penser que vous n’êtes pas attirante pour le sexe opposé.
C’est une erreur de penser ainsi !

Je vais vous expliquer pourquoi dans un instant.

Ce qui effraie les hommes à l’idée d’approcher une femme attirante

Comprendre ce que les hommes peuvent craindre lorsqu’ils approchent une femme attirante nécessite de se mettre à leur place. Mettons-nous un moment dans la peau de cet homme. Il vous a remarquée à l’autre bout de la salle et vous êtes extrêmement attirante à ses yeux. Il envisage maintenant de vous approcher, mais se demande… « Et si…? »

L’une de ses plus grandes craintes est la peur de la façon dont il sera perçu par vous et ses amis. Il peut imaginer qu’il sera rejeté et humilié. Que se passera-t-il si vous ne répondez pas à son intérêt ? Que se passera-t-il s’il rencontre un regard glacial ou découvre que vous êtes déjà « prise » et que votre partenaire va arriver ?

Ses amis peuvent se moquer de lui au point de miner fondamentalement son estime de soi et de le décourager d’essayer d’engager des conversations avec des femmes à l’avenir.

La peur du rejet a des racines profondes

Du point de vue de la psychologie évolutionniste, la peur du rejet servait des objectifs adaptatifs importants qui étaient essentiels à la survie de nos ancêtres. Pour eux, être exclu d’un groupe signifiait la mort (MacDonald G.& Leary M. R. [1]).

De plus, le sentiment d’être rejeté est une expérience très douloureuse. En 2003, Eisenberger, N.I., Lieberman, M.D., et Williams, K.D. ont mené une étude sur le cerveau de personnes éprouvant un sentiment de rejet. Les scientifiques ont utilisé une technique d’imagerie cérébrale (IRMf) et ont constaté que les mêmes zones du cerveau qui sont actives en cas de douleur physique sont également actives lors de l’expérience d’un sentiment de rejet par les autres.

Cela suggère que le sentiment de rejet est interprété par le cerveau comme une douleur physique, ce qui peut aider à expliquer pourquoi l’expérience du rejet est si douloureuse [2].

La peur du rejet et l’établissement de relations

Les échecs dans les interactions avec le sexe opposé peuvent représenter un défi énorme pour l’estime de soi des hommes. Ainsi, la peur du rejet, ou de l’humiliation potentielle est quelque chose qui peut efficacement dissuader un homme de tenter d’établir un contact.

Cela implique que la croyance populaire « s’il m’aimait, il viendrait certainement me parler » n’est pas tout à fait correcte. Paradoxalement, dans de nombreux cas, plus vous êtes attrayante aux yeux d’un homme, moins il est probable qu’il fasse le premier pas vers vous.

En réalité, les hommes et les femmes ne sont pas si différents à cet égard. Les femmes aussi peuvent ressentir un stress accru lorsqu’elles sont à proximité d’un homme inconnu qui attire leur attention. Pensez à combien il est plus facile de flirter avec quelqu’un qui n’est pas l’objet de votre profond intérêt.

Pourquoi cela se passe-t-il ainsi ?

Lorsque nous avons besoin de demander l’heure, même à la personne la plus attirante, cela ne nous stresse pas. Qu’est-ce qui différencie donc une interaction simple, comme demander l’heure, de la tentative d’engager une conversation avec quelqu’un qui nous plaît ?

Tout se résume à nos intentions

Lorsque nous demandons l’heure à quelqu’un, il n’y a aucun motif caché. Nous avons juste besoin d’une information spécifique. La communication est simple et directe, peu importe à qui nous posons la question.

La situation change lorsque nous commençons à penser : « Je vais m’approcher de lui pour obtenir son numéro de téléphone, ce qui, je l’espère, aboutira à un premier rendez-vous. »

Soudain, nous nous sentons embarrassées. Ce sont nos intentions qui mettent la pression sur cette interaction, intensifiant les sentiments d’anxiété et de nervosité.

Lorsque nous touchons à nos désirs, comme « il est vraiment beau, je voudrais qu’il m’aime, peut-être même qu’il tombe amoureux », l’enjeu monte. Nous tombons dans le piège de penser que si je lance la conversation, je peux être acceptée ou rejetée.

Tout devient soudainement très sérieux. Nous commençons à nous inquiéter de la façon dont il réagira à nous, car à ce moment-là, nous avons désespérément besoin de son acceptation.

Un phénomène similaire est observé lors d’un entretien d’embauche. Présenter nos compétences lors d’une conversation avec des amis est simple, mais lorsque nous sommes face à une personne qui doit décider de notre embauche, la situation change radicalement.

Mal de ventre, gorge sèche, tout cela rend la conversation difficile, car nous désirons à tout prix son acceptation, et notre estime de nous-mêmes dépend de sa décision.

Il en va de même pour les interactions avec un homme inconnu
dont nous commençons à chercher l’approbation.
ce moment-là, toutes ces caractéristiques
qui nous rendent vivantes, intrigantes,
voire sexuellement attirantes, disparaissent.

Comment surmonter la peur du rejet

La peur du rejet est un sentiment naturel qui nous accompagne tous lorsque nous sentons que nous avons quelque chose à perdre.

Cependant, si elle est si forte et paralysante que nous perdons notre capacité à parler, il est bon de se rappeler qu’il existe de nombreuses façons de la surmonter.

Ne laissez pas la peur du rejet vous empêcher d’atteindre ce que vous désirez. Cliquez ici et découvrez une méthode efficace pour éliminer cette peur.

La vie a une merveilleuse surprise pour nous

Nous avons tous éprouvé le sentiment de rejet, que ce soit un coup porté à notre cœur ou simplement une légère blessure à notre ego. C’est une partie inhérente de nos expériences humaines.

Cependant, il est important de comprendre que le rejet n’est pas une évaluation de notre valeur en tant que personne.

Parfois, c’est simplement un signal que le chemin que nous avons choisi n’est pas le bon. Peut-être que ce n’est pas la bonne personne, le bon endroit, le bon moment. Il se peut que la vie ait une merveilleuse surprise pour nous qui nous attend encore.

La recherche de l’homme de vos rêves peut être semée de belles surprises et de rencontres passionnantes. Si vous ne l’avez pas encore lu, découvrez l’article « comment entamer une conversation avec un bel inconnu et surmonter la peur du premier pas ».

Sources :

[1] MacDonald, G. & Leary M. R. : Pourquoi l’exclusion sociale fait-elle mal ? La relation entre la douleur sociale et physique. Bulletin de psychologie, 131(2), 202-223.

[2] Eisenberger, N.I., Lieberman, M.D., & Williams, K.D. (2003). « Le rejet fait-il mal ? Une étude FMRI de l’exclusion sociale ». Science, 302(5643), 290-292.